Vers une réduction du nombre d'animaux utilisés à des fins scientifiques en Europe
Le Parlement européen et les délégations du Conseil ont conclu un accord de principe, lundi 5 avril, pour proposer une directive européenne visant à réduire le nombre d'animaux utilisés dans les expériences scientifiques afin d'améliorer le bien-être animal sans freiner la recherche sur les maladies. Le texte sera prochainement ouvert à de nouvelles négociations pour conclure un accord définitif et devra être approuvé par les différents groupes politiques du Parlement européen.
Si le texte est approuvé, les Etats membres devront encadrer les expériences réalisées sur les animaux. Seules les expériences ayant un but purement scientifique permettant de faire avancer la recherche sur l'Homme, les animaux ou encore les maladies pourront se servir d'animaux.
Néanmoins, seuls les tests utilisant des méthodes de mise à mort sans souffrance pourront être réalisés sur les animaux. En outre, les membres du Parlement souhaitent que les expériences sur les chimpanzés, les bonobos, les gorilles et les orangs-outans soient interdites.
Cette interdiction pourrait également valoir sur les expériences menées sur des ouistitis ou des macaques, généralement utilisés pour la recherche sur les maladies neurodégénératives. Cependant, les Etats membres auront l'occasion d'utiliser une "clause de sauvegarde" afin de réaliser ces expériences. Ils devront néanmoins prouver que les tests sont effectués à des fins scientifiques et avertir la Commission européenne et les autres Etats membres.
Le Parlement européen rappelle que plus de 12 millions d'animaux sont utilisés chaque année en Europe pour la recherche scientifique.
Source: Sante Medecine
Le 8 avril 2010